L’inhumation est le mode de funérailles le plus traditionnel en France. Deux tiers des décès donnent d’ailleurs lieu, aujourd’hui, à une inhumation.
En quoi consiste l’inhumation ?
L’inhumation désigne la mise en terre du corps du défunt. Littéralement, inhumer vient du latin « in » (= dans) et « humus » (=terre). On emploi d’ailleurs couramment le terme « enterrement » pour désigner l’inhumation d’un défunt. Ces deux termes désignent le même procédé : celui d’enterrer le corps d’un défunt.
On oppose souvent l’inhumation à la crémation. Or, il est tout à fait possible d’inhumer l’urne cinéraire contenant les cendres d’un défunt.
Les différents choix pour l’inhumation
Bien que le procédé reste le même, à savoir que le corps du défunt est obligatoirement placé dans un cercueil ou une urne puis enseveli dans un cimetière, l’inhumation laisse pourtant aux familles le choix :
- Le placement du cercueil en pleine terre, dans une tombe.
- Le placement du cercueil dans un caveau (ou cavurne pour les urnes)
- Le placement du cercueil dans un ceveautin (une petite construction ajoutée à la concession en pleine terre afin de protéger le cercueil de l’humidité et de la pression de la terre).
- Le placement dans un enfeu (cercueil) ou columbarium (urne)
Les formalités liées à l’inhumation
En France, l’inhumation est très règlementée. Un certain nombre de lois l’encadre et il est nécessaire de suivre un parcours administratif précis. Ces différentes règles permettent d’assurer une inhumation dans le respect du défunt mais également de prévenir certains risques sanitaires.
• le délai d’inhumation
L’inhumation se fait dans les 24h à 6jours suivant le décès, hors dimanche et jours fériés. Dans le cas d’un décès à l’étranger, ce délai est rapporté à 6 jours après l’arrivée du corps sur le territoire français.
• les démarches liées à l’inhumation
Tout d’abord, il est nécessaire de se présenter à la mairie où nous souhaitons que le défunt soit inhumé afin de demander l’accord pour l’inhumation. Une date sera alors fixée pour l’inhumation.
Légalement, l’inhumation dans la commune choisie ne peut être refusées aux personnes qui y sont décédées, qui y ont vécu, qui y ont une sépulture familiale et aux personnes françaises vivant à l’étranger mais inscrites sur les listes électorales de ladite commune.
Sources : www.obseques.ooreka.fr