Une fois le contact établi entre l’entourage endeuillé et l’assistance de rapatriement, c’est à cette dernière qu’il revient de prendre en charge la majeure partie des démarches :

  • Retrait d’un certificat médical de non contagion du corps ;
  • Si le décès est dû à une maladie contagieuse, le corps lui-même sera enveloppé dans un linceul imbibé d'une solution antiseptique ;
  • Mise en bière hermétique du corps, dans un cercueil clos et étanche. Ce cercueil doit également contenir une matière absorbante. Si les autorités compétentes de l'Etat de départ l'estiment nécessaire, le cercueil doit être muni d'un appareil épurateur destiné à égaliser la pression intérieure et extérieure ;
  • Retrait d’un permis international de transfert pour la dépouille ;
  • En cas de transport du cercueil comme fret ordinaire, il doit être placé dans un emballage n'ayant pas l'apparence d'un cercueil et sur lequel on indiquera qu'il doit être manipulé avec précaution ;
  • Prise en charge des frais de rapatriement ;
  • Retrait du « Laissez-passer mortuaire » auprès de l’autorité compétente de l’Etat de départ, libellé dans langue officielle de cet Etat ainsi que dans l’une des langues officielles du Conseil de l’Europe ;
  • Demande d’un état civil du défunt à la famille pour l’entrée de sa dépouille sur le territoire français ;
  • Demande de rapatriement à la famille du défunt ;
  • Demande d’une autorisation d’accueil du corps délivré par la mairie du lieu d’inhumation.

En souscrivant une assurance pour le rapatriement de corps, on règle en même temps les questions relatives au transport jusqu'à l'aéroport international, puis de l'aéroport jusqu'au lieu des obsèques, ainsi que toutes les préparations et aménagements destinés à faciliter le transport du corps.