Les registres à signatures ont souvent remplacé les condoléances en fin de cérémonie.
Prenez pour principe de ne rien fixer dans un principe absolu. Il faut savoir protéger une personne éprouvée si l’hommage est trop difficile à supporter comme il faut savoir improviser sur place si l’absence de condoléances frustre trop l’élan de solidarité émanant de l’assistance.
Le maître de cérémonie ou le célébrant s’adresse généralement à l’assistance pour parler au nom des proches, remercier l’assistance et indiquer la présence des registres à signatures le cas échéant. Mais en de telles circonstances, en accord avec le maître de cérémonie qui exécute le plus fidèlement possible la volonté des proches, il est toujours possible de s’adapter à l’imprévu, voire à un changement de choix en cours de cérémonie.

Encadré : Les condoléances à la main ne sont pas du tout dépassées d’usage et permettent, notamment, de revoir des personnes éloignées depuis longtemps. Le contact entre les proches et l’assistance peut s’avérer être une source insoupçonnée de réconfort moral.

Internet, bien entendu, accueille les condoléances et les messages avant et après les obsèques.
Néanmoins, le papier reste le support privilégié de la conclusion car il fournit la base d’une archive familiale sensible. Le registre à signatures accompagne ainsi le défunt tout au long des étapes des funérailles. On le trouve généralement à la chambre funéraire, dans le hall d’accueil ou devant l’entrée du salon. On le retrouve ensuite à l’entrée de la salle de cérémonie. Il a aussi sa place au cimetière ou au crématorium. Par ses déplacements successifs, le registre à signatures archive le passage de personnes sur plusieurs endroits et leur laisse ainsi le choix des circonstances de déplacement quand elles ne peuvent pas être présentes lors de la cérémonie. Ensuite, les signatures se rangent dans des dossiers de papiers familiaux avec les cartes de visites ou les cartes présentes sur les articles funéraires offerts au défunt ou ses proches.
Ces archives sur papier s’avèrent précieuses pour adresser ensuite des remerciements.
A ce propos, il est de bon usage d’adresser un avis de remerciement général sur la presse alors qu’il est conseillé, en matière de remerciements individualisés, d’adresser un message manuscrit au destinataire.

Les paroles s’envolent mais les écrits restent…