La civilisation égyptienne, apparue autour de -3000, est l’une des plus vieilles au monde. Comme beaucoup d’autres civilisations, l’Egypte antique avait sa propre culture concernant la mort et ce qu’il y a après. Très admiratifs de leurs dieux, les pharaons égyptiens ont alors adopté des rites funéraires dans le but de les rejoindre dans ce qu’ils appellent leur « vie éternelle ».

L'Egypte antique : une civilisation croyante ancestrale

Régie par des cérémonies et des croyances, notamment d’ordres religieux, les égyptiens de l’Antiquité accordait, au cours de leur vie, une importance particulière à leur mort. Ils croyaient en la vie éternelle et après un décès, l’âme du défunt pouvait renaître et accéder au repos éternel au « royaume des morts » auprès des pharaons et frères des dieux.

Des rites funéraires précis et sacrés

Pour accéder à cette seconde vie éternelle, les égyptiens de l'antiquité ont mis en place un certain nombre de rites funéraires, gravés sur des papyrus et des fresques murales.

Un des rites funéraires est le « voyage du défunt ». Un voyage vers l’au-delà commençant avec l’embaumement, le rituel de momification des corps, afin que l’âme puisse réintégrer le corps dans sa nouvelle vie. Il fallait ensuite nettoyer et purifier les corps pour mieux les conserver, d’où l’importance d’avoir également une tombe et de faire construire des pyramides.

Les égyptiens transportaient ensuite les sarcophages dans leur chambre funéraire, les pyramides. On y déposait des offrandes, des biens précieux qui appartenaient au défunt pharaon et de la nourriture, de manière à ce qu’il ne manque de rien dans sa vie éternelle. Lors de la cérémonie de l’enterrement, un prêtre procédait au rituel de « l’ouverture de la bouche », qui consistait à faire brûler de l’encens et des liquides afin de purifier le tombeau.

Le célèbre rite de l'Egypte antique, le « moment de vérité », était le jugement de l’âme par le dieu Osiris. Cette tradition religieuse permettait de savoir si le cœur du défunt était pur et avait donc eu une vie juste, pour qu’on lui ouvre les portes de la vie éternelle. Pour ce rite funéraire, on comparait le poids du coeur avec celui d’une plume. Si le cœur était plus lourd, le défunt se faisait dévoré par la déesse Amémet. Dans le cas inverse, il accédait à l’immortalité.

Source : www.gpggranit.com ; lecultedesmorts.wordpress.com