Vous souvenez-vous de ce motard de 46 ans qui s’est fait enterrer avec sa moto dans un caveau spécifique ? En France, les demandes « originales » sont assez rares, alors qu’elles le sont beaucoup moins au Royaume-Uni, par exemple.
Quelques exemples de demandes originales
En 2015, lors d’un convoi funéraire, nous pouvions observer le personnage de Dark Vador (Star Wars) ouvrir la marche. En 2014, c’était des Stormtroopers, les soldats de l’Empire dans la même saga, qui accompagnaient un enfant décédé. Cette année, une femme fût enterrée dans un cercueil portant les couleurs des maisons de Poudlard (Gryffondor, Poufsouffle, Serdaigle et Serpentard). Au Royaume-Uni, les demandes de funérailles personnalisées sont légions.
En France, elles sont plus rares mais quelques exemples existent tout de même : outre le motard, on peut se rappeler le cas d’un amateur de voyages qui a réussi à se faire enterrer dans une grande malle en bois ou encore celui d’un patriote dont le cercueil avait été peint en bleu blanc et rouge.
Pourquoi sommes-nous si réfractaires en France ?
Selon Richard Feret, directeur général de la Confédération des pompes funèbres et de la marbrerie (CPFM), c’est avant tout une question de conventions. En France, nous sommes plus « bridés » que les pays Anglo-Saxons. A Montréal, par exemple, les cimetières sont des lieux de vie où des concerts sont organisés, où les gens font leur jogging ou du ski de fond.
Que dit la loi ?
Il est, en tout cas, clair que ce côté « traditionnel » ne soit pas lié directement aux obligations et limites légales. En effet, la seule contrainte réelle pour les cérémonies est le respect de l’ordre public. Nous pouvons donc en France, tout du moins d’un point de vue légal, organiser des funérailles originales sans contrevenir à la loi.
Source : www.lepoint.fr