La perte d’un être cher est sans aucun doute l’expérience la plus douloureuse qu’une personne puisse vivre. Le deuil est unique et dépend de la relation entretenue avec la personne disparue. Habituellement, cette phase marquée par le traumatisme de la perte d’un proche ne dure qu’un certain temps, mais elle peut aussi s’éterniser. Cependant, même si le deuil est un processus commun, chacun y réagit différemment.

Les différents types de deuil

Le deuil hystérique : des comportements autodestructeurs, une faible estime de soi, une vie sociale très réduite ou encore des attitudes agressives… Ces agissements vont parfois jusqu’aux tentatives de suicide à répétition dans le but de rejoindre le proche disparu.  

Le deuil obsessionnel : des pensées répétées qui conduisent à la fatigue, aux luttes mentales et à l’insomnie.

Le deuil maniaque : caractérisée par un état de déni, cette forme de deuil est, dans un premier temps, dénuée de toute douleur perceptible chez l’endeuillé(e), qui a tendance à cacher sa peine sous une manifestation de bonne humeur et d’excitation. Cependant, cette positivité se transforme ensuite en un sentiment d’agressivité et de mélancolie.

Le deuil mélancolique : on constate une augmentation du sentiment d’intériorité et d’inutilité parmi les personnes impliquées, qui se révèlent également être particulièrement agressives.

Le deuil traumatique : ce type de deuil peut entraîner une dépression sévère ainsi qu’un fort sentiment d’anxiété chez l’individu. À long terme, il peut être source d’immunodépression et déclencher des maladies graves telles qu’un cancer, une maladie cardiaque ou encore de graves carences chez les personnes les plus fragiles. De plus, le deuil traumatique peut provoquer l’apparition de comportements addictifs, comme boire ou fumer par exemple.

Le deuil post-traumatique : ce deuil est fréquemment adopté lorsque la cause du décès est un accident de la route ou une catastrophe impliquant plusieurs morts (crash d’avion, naufrage, ...). Les survivants se sentent impuissants et éprouvent une culpabilité extrême quant au fait d’avoir survécu.

Quelle que soit la raison du deuil, la première chose qu’il est possible de faire est d’écouter la personne endeuillée.

Source : passeportsante.net