Lorsqu'une personne décède en dehors du territoire français, la question du rapatriement du corps du défunt se pose. Quelles que soient les causes du décès, les démarches à suivre pour le rapatriement sont souvent complexes. 

Décès d'un membre de la famille à l'étranger

La première chose à faire est d'informer les autorités locales du décès de la personne. Celles-ci vous fourniront une déclaration ou un certificat de décès, une fois l'identification du corps réalisée et les causes de la mort identifiées. 
Vous serez certainement confrontés à la barrière de la langue et aux différences entre le système français et le système du pays dans lequel le membre de votre famille est décédé. Il est donc conseillé de se rendre à l'Ambassade Française ou au Consulat Français, afin que ces derniers vous aide dans vos démarches. 

L'obligation d'identifier le défunt avant le rapatriement

L'identification du corps est obligatoire avant toute procédure de rapatriement. 
Cette identification peut prendre la forme d'une identification visuelle "classique", où la famille atteste de l'identité du défunt après visualisation de la dépouille. A noter que, si le corps est abîmé, présente des lésions importantes ou que le décès a eu lieu en même temps que d'autres victimes ( des suites d'un attentat, par exemple), cette identification peut prendre plusieurs jours.
Dans le cas où la dépouille du défunt est particulièrement abîmée, afin de préserver la famille, il est possible que les autorités locales refusent une identification visuelle. 

Lorsque l'identification visuelle n'est pas possible, quelles qu'en soient les raisons, les services scientifiques procèdent à l'identification de la victime à partir de particularités phyisques ou signes distinctifs (tatouage, piercing, cicatrices, grains de beauté...) ou via un recoupement ADN à partir d'objets ayant appartenus à la victime. 

Le rôle de l'ambassade et du consulat 

Une fois la déclaration de décès effectuée par les autorités locales, l'officier d'état civil de l'Ambassade ou du Consulat procède à l'inscription du défunt sur les registres, sur l'acte de naissance ainsi que sur le livret de famille. 
La famille doit alors fournir une demande écrite de tranfert, un accord rédigé et signé par un médecin du site où a eu lieu le décès ainsi qu'une autorisation paraphée du directeur de l'établissement hospitalier où le corp a transité. 
Une autorisation de transport de corps ou de cendres sera alors délivré, permettant à la dépouille d'être rapatrié sur le territoire français. Les services de l'Ambassade ou du Consulat ont a charge de tenir informé la famille de l'avancement des formalité de rapatriement. 

Les modalités de rapatriement

La mise en bière a lieu avant le rapatriement du corps. La famille devra donc mandaté une société locale afin de procéder au traitement du corps et au placement en cercueil. Dans le cas d'une incinération, celle-ci doit également être pratiquée dans le pays où le membre de la famille est décédé. 
La deuxième étape est l'organisation du transport en avion. 
Il est important de savoir qu'en France, le délai légal pour inhumer un corps est de 6 jours. Dans le cadre d'un décès à l'étranger ou en outre-mer, le délai est repoussé à 6 jours ouvrés après l'arrivée de la dépouille sur le territoire français. 

Le coût d'un rapatriement

Les démarches, les documents, la préparation du corps, le cercueil et le transport coûtent en moyenne 2000 euros. Cette somme peut monter à 5000 euros dans le cas où la distance à parcourir est grande. 
 

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