De l’huile d’olive des oliviers poussant en au milieu d’un cimetière australien, c’est une initiative peu commune et qui rencontre pourtant un franc succès.

Les autorités australiennes ont lancé une grande campagne visant à changer l’image que les vivants ont des cimetières et leur attitude envers eux, en particulier les plus anciens. L’objectif était de transformer les cimentières en espaces à explorer afin qu’ils ne soient plus simplement considérés comme des lieux consacrés au « repos des défunts ».

Pour cela, une plantation d’oliviers a été mise en place au sein du cimetière de West Terrace d’Adelaïde, la capitale de l’état d’Australie Méridionale. Une plantation à partir de laquelle sont produites des bouteilles d’huile d’olive.

Si l’idée peut surprendre, voire repousser au premier abord, cette huile d’olive peu commune rencontre pourtant un franc succès. Cette année, une édition limitée a été produite à l’occasion du 180e anniversaire du cimetière. Une édition limitée qui s’est envolée en seulement quelques jours.

Pour susciter l’intérêt autours de l’huile d’olive du cimetière West Terrace, une visite a été mise en place, à l’issue de laquelle les visiteurs peuvent acheter l’huile produite sur place. L’idée semblait risquée, au premier abord car, comme en témoigne le directeur général de l’Autorité des cimetières d’Adélaïde, « c’est très difficile d’essayer de vendre la mort, personne ne veut acheter cela ». La visite permet donc d’initier les visiteurs à l’histoire du cimetière et à la démarche des autorités australiennes et se solde, souvent, par l’achat d’une bouteille d’huile d’olive.

Dans la même démarche, le cimetière de Rookwood, à Sydney, a organisé un Jazz Live à l’occasion de ces 150 ans, des démonstrations sur la manière de creuser une tombe ou encore des courses de vélo. 

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