Réanimation, don d'organe, don du corps à la science, inhumation ou incinération... afin d'être sûr que vos volontés soient respectées, il est important d'en notifier vos proches. Tour d'horizon de ces choses à dire avant de mourir.

Volonté d'être réanimé, ou non

Que vous souhaitiez prolonger votre vie au maximum ou, au contraire, éviter "l'acharnement thérapeutique", il est important d'informer  vos proches de votre décision. Il est conseillé de donner à votre médecin une notification écrite de votre souhait, signée et datée, qui sera ajoutée à votre dossier médical et consultable à tout instant. Cela permettra au personnel soignant d'être informé de vos volontés le jour où une telle question se posera. 

En cas de refus du don d'organe

Depuis le 1er janvier 2017, nous sommes tous donneurs d'organes et de tissus "par défaut". Cependant, libre à chacun de refuser ce don, mais cela doit être notifié avant le décès. Si vous souhaitez refuser le don d'organes et de tissus, il est nécessaire de s'inscrire en ligne sur le Registre National des Refus. Vous pouvez également rédiger un document, daté et signé, spécifiant votre refus, et le transmettre à l'un de vos proches. 

Donner son corps à la science

Si le don d'organes et de tissus est connu, le don de son corps à la science reste moins courant. Le décret du 1er janvier 2017 selon lequel nous sommes tous donneurs d'organes "par défaut" ne s'applique pas au don du corps à la science.
Cette démarche, personnelle, doit être notifiée par déclaration manuscrite sur papier libre, datée et signée, et envoyée à la faculté de médecine de son choix (celle-ci doit cependant prendre en charge le don de corps). Le futur donneur reçoit alors une carte de donneur. 

Inhumation ou incinération? 

Le choix entre inhumation et incinération est souvent difficile et il l'est d'autant plus lorsqu'un proche décédé n'a jamais exprimé ses volontés. En France, nous avons le choix entre deux procédés: 
- L'inhumation, qui consiste à déposé le corps dans une chambre funéraire ou une morgue afin d'y appliquer des soins, si cela est nécessaire, avant la mise en bière, c'est-à-dire la mise en terre. Vous pouvez alors préciser où vous souhaitez, ou ne souhaitez pas, que votre cercueil soit déposé ( ex : une concession familiale ), à travers une lettre ou un contrat d'obsèques.
- L'incinération, consistant à brûler le corps du défunt pour le réduire en cendres. Celles-ci seront alors inhumées ou dispersées. Vous pouvez, de nouveau, préciser où vous souhaitez être inhumé ou l'endroit où vous souhaitez que vos cendres soient dispersées. 

Choix de votre dernière demeure 

Il vous est tout à fait possible de choisir le lieu où votre corps reposera, peu importe que vous choisissiez l'inhumation ou l'incinération. 
En cas d'inhumation, vous pouvez choisir d'être enterré au sein du caveau familial, s'il en existe un. Si vous n'avez pas de caveau familial, c'est dans le cimetière le plus proche de votre domicile que vous serez inhumé.
En cas d'incinération, vous pouvez choisir d'être inhumé (dans un caveau familial ou au cimetière) ou de disperser vos cendres. Vous pouvez, de nouveau, préciser où vous souhaitez être inhumé ou l'endroit où vous souhaitez que vos cendres soient dispersées. 

L'ensemble de vos volontés peuvent être regroupées dans un testament. Celui-ci vous permettra de choisir les bénéficiaires de vos biens, indiquer vos volontés concernant le don d'organe et la réanimation, mais également l'organisation des funérailles (discours, type de cercueil, type de cérémonie...). Il permettra également de désigner un exécuteur testamentaire, qui aura la charge de faire respecter vos volontés. 

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