Personne n’échappe à la mort mais chaque communauté l’appréhende différemment selon son époque, sa région et ses croyances.

Alors découvrons ensemble 10 rituels funéraires qui ont existé autrefois ou qui perdurent encore dans les différentes parties du monde. 

 

Les Philippins et leurs cercueils aériens

C’est à l’entrée du village de Sagada, aux Philippines, que l’on observe des cercueils en bois suspendus sur le flanc d’une falaise. Selon eux, ce rite faciliterait le transfert de l’âme au ciel. Il permettrait également aux morts de reposer en paix, à l’abri des animaux, en profitant du vent et du soleil.

 

Les pleureuses en Chine

L’intervention des pleureuses n’est pas un réellement un rituel mais plutôt un métier. Le rôle des pleureuses est de se présenter à l’enterrement de personnes qu’elles ne connaissent pas et de manifester une grande tristesse. 
C’est un métier très complexe car la tristesse doit être sincère et il faut réussir à avoir un très bon jeu d’acteur.
La présence d’une pleureuse en Chine est très significative pour les familles car cela montre que leur être aimé était très apprécié.

 

Le rituel funéraire des Torajas en Indonésie

C’est sur l’île de Sulawesi en Indonésie que les Torajas célèbrent tous les ans au mois d’août la fête des morts. Pour cette fête, les Tojaras déterrent les défunts de leur tombe et prennent soin d’eux ; ils les nettoient, coiffent, habillent et parfument. Ensuite, ils les promènent dans tout le village pour leur rendre hommage et pour que toute la communauté puisse les voir. Selon leur croyance, ce rituel funéraire aurait un impact sur les productions agricoles à venir.

 

Les funérailles célestes en Himalaya

C’est à Lhassa que les Tibétains offrent le corps des défunts aux vautours afin qu’ils s’en nourrissent. Ces funérailles célestes sont souvent très surprenantes pour les occidentaux, pourtant toute une symbolique se cache derrière. En effet, les vautours sont considérés comme des « dakinis », c’est-à-dire anges. Dans la religion bouddhiste, ils reflètent la transition entre le ciel et la terre. Les défunts peuvent ainsi rejoindre plus rapidement les cieux.

 

Le retournement des morts chez les Malgaches

La cérémonie du retournement des morts plus communément appelé famadihana se déroule à Madagascar. Dans ce pays, les anciens occupent une place très importante. Ainsi, tous les 7 ans, ils déterrent quelques cadavres ou ossements de leurs ancêtres et les recouvrent d’un linceul blanc. Ensuite, les proches dansent autour de la tombe de ce dernier tout en le portant au-dessus de leurs têtes pour lui rendre hommage.
A la fin de la cérémonie, les familles enterrent à nouveaux les corps.

 

La célébration du Jour des Morts chez les Mexicains

Chez les Mexicains, la mort est synonyme de respect mais aussi de fête. Alors, tous les 2 novembre, pour rendre hommage aux défunts, ils font des offrandes en musique à ces derniers. Ces offrandes peuvent être des photos, des bougies, de l’encens ou même des boissons et repas. Des autels sont également installés pour rendre mémoire aux familles décédées.

 

Le jazz funerals en Nouvelle-Orléans

C’est en Louisiane, à la Nouvelle Orléans que la tradition des jazz funerals s’est développé.
Lors de ce type de funérailles, le cercueil du défunt transporté de l’église au cimetière est accompagné musicalement par un orchestre jouant du jazz. Les musiques sont lentes au début et finissent par être de plus en plus joyeuses et entrainantes pour inviter la foule à danser. Il faut savoir que même les passants peuvent se joindre à la fête.

 

La momification des moines japonais

Ce rite est apparu au 12e siècle au Japon, lorsque des moines bouddhistes de Sokushinbutsu se sont enterrés vivant dans un cercueil de pierre. En attendant leur dernier jour, ils respiraient à l’aide d’un bambou relié à une cloche et suivaient un régime alimentaire spécifique à base de graines et d’écorces pour assécher la graisse corporelle. Quand la cloche s’arrêtait de sonner, cela signifiait que le moine était décédé. Ce processus leur permettait de se rapprocher de Bouddha.
De nos jours, cette pratique est devenue interdite mais les momies sont toujours vénérées dans les temples japonais.

 

Le crâne sacré à Kirabati

C’est à Kiribati, au milieu du Pacifique que l’on retrouve le rite du crâne sacré. Lorsqu’une personne décède, le corps est gardé entre 3 et 10 jours dans sa maison. C’est uniquement après cette courte période que le défunt est enterré. Mais le rite ne s’arrête pas là puisque quelques mois plus tard, le défunt est sorti de terre pour que ses proches puissent polir le squelette. Ensuite, le squelette est enterré à nouveau mais la famille garde son crâne afin de le protéger des mauvais esprits et de lui offrir de la nourriture.

 

Les cercueils personnalisés du Ghana

Au Ghana, en Afrique, les enterrements sont très importants et prennent la forme de grandes fêtes. Les familles sont prêtes à dépenser des sommes faramineuses pour les obsèques de leurs proches. Pour rendre hommage aux défunts, les cercueils des proches que l’on inhume sont customisés à l’image de ce dernier. Un fan de stylo Bic peut avoir un cercueil en forme de style BIC, un fan d’ananas peut avoir un cercueil d’ananas, et il existe bien d’autres exemples. Ces cercueils existent depuis plusieurs décennies mais ont été démocratisés dans les années 1950.

 

Il existe encore de nombreux autres rites à découvrir ! 

 

Pour en savoir plus :
- https://lescrieursduweb.com/insolite/decouvrez-les-10-rites-funeraires-les-plus-insolites-a-travers-le-monde/
- https://dailygeekshow.com/rituels-funeraires-monde/